Je voudrais pas crever est l’adaptation de deux nouvelles de Boris Vian : les Fourmis et le Rappel. Un soldat américain débarque sur la plage. Autour de lui, un tas de types morts, de morceaux de types et des camions démolis. Il n’aime pas ce désordre pour le plaisir. Puis c’est l’avancée à l’intérieur des terres, les attaques, les permissions et surtout l’ennui d’un combat qui n’en ?nit pas. Reste alors l’imagination de ce héros qui nous emmène dans un voyage en musique aussi drôle qu’atroce.

Un homme, un autre, saute du sommet de l’Empire State Building. Il décide d’ouvrir les yeux tous les dix étages et de regarder par les fenêtres. A chaque fois, un nouvel appartement et autant de souvenirs qui resurgissent. Au dix-septième, l’endroit paraît accueillant : il entre par la fenêtre. Une jolie femme vêtue de jaune l’attend.

 

La vie, ça tient de diverses choses en un sens

ça ne se discute pas

Mais on peut toujours en changer de sens

Parce que rien n’est intéressant comme une discussion

La vie, c’est beau et c’est grand.

Ça comporte des phases alternées

Avec une régularité qui tient du prodige

Puisqu’une phase en suit toujours une autre

La vie, c’est plein d’intérêt.

Ça va, ça vient… comme les zèbres.

Il peut se faire que l’on meure

– Même, ça peut très bien se faire

Mais pourtant, ça n’y change rien :

La vie tient de diverses choses

Et par certains côtés, en outre,

Se rattache à d’autres phénomènes

Encore mal étudiés, mal connus,

Sur lesquels nous ne reviendrons pas.

Précisions sur la vie – 9 février 1948

 

Avec Marie du BledNicolas d’Oultremont, Mikael Sladden etFelix Ulrich

Mise en scène et adaptation Olivier Lenel

Assistant à la mise en scène Simon Hommé

Régie Régis Masson et Simon Hommé

Vidéos Maxime Pistorio

Photos Sébastien Goffin

Ont participé aux films et photos Luc Vangrunderbeek,Constantin d’Oultremont et Barbara Vandievel

 

Créé avec le soutien du Centre Culturel Bruegel

 

http://www.youtube.com/watch?v=ZOXZXkf1H9c

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