Le décès soudain de l’industriel Vigneron laisse sa veuve, ses filles et son fils dans la sidération et la vulnérabilité. Dépassée par son deuil et les procédures de succession, la famille n’aura d’autre choix que de déposer sa confiance dans les mains des associés du défunt, des notables qui verront dans ce drame l’opportunité de s’accaparer une fortune laissée sans gardien. La cupidité et le cynisme permettront à ces corbeaux d’abuser des Vigneron jusqu’à les réduire au plus total dénuement.


Pièce phare du « théâtre cruel », Les Corbeaux, d’Henry Becque, dépeint le tableau d’une famille bourgeoise et patriarcale du XIXème siècle, menée à sa perte par des délinquants en col blanc. Sans chercher à créer d’illusion réaliste, Aurélie Vauthrin-Ledent convoque dans sa nouvelle création la choralité de sept comédiens endossant chacun différents rôles, voyageant entre l’intime et le social, l’identification et la distanciation.
Texte : Henry Becque / Mise en scène et scénographie : Aurélie Vauthrin-Ledent / Avec : Rachid Benbouchta, Renaud Cagna, Quentin Chaveriat, Leïla Putcuyps, Anne Raphaël, Jef Rossion, Juliette Tracewski, Aurélie Vauthrin-Ledent / Dramaturge : Tomás Pereira Ginet / Assistanat à la mise en scène et régie son : Quentin Chaveriat / Stagiaire à la mise en scène : Johanne Pastor / Création lumière : Thibaud Decoene et Aurélie Vauthrin-Ledent / Illustratrice : Valérie Detemmerman.

Une création de L’Aencrophone en coproduction avec le Théâtre de la Vie. Avec le soutien de la COCOF.
– rencontre après-spectacle avec l’équipe de création le 24 janvier –
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