Sous un ciel étoilé, près d’un cours d’eau, sur un pont, dans une lueur crépusculaire, à côté d’un banc, Nastenka attend quelqu’un. Ils se sont rencontrés il y a déjà un an. Ils se sont promis de s’aimer à son retour. Toujours plongé dans ses rêves, après des heures de marche, ayant salué ces quelques maisons qui sont ses “amies” – car d’amis il n’en a pour ainsi dire aucun, sans être vraiment là, donc, notre héros l’aperçoit.Sur ce pont, dans la lueur crépusculaire, un rêveur fait la connaissance d’une jeune fille qui attend l’amour de sa vie. Durant quatre nuits, ils apprennent à se découvrir. Une seule condition : “Ne tombez pas amoureux de moi” ordonne Nastenka.

 

Les « Nuits Blanches », c’est l’histoire d’un homme qui raconte une rencontre. C’est un souvenir. C’est une apologie de l’imagination. L’imagination comme acte de résistance à une société qui annihile toute forme de fantaisie. L’imagination comme faculté de percevoir le monde sous un autre angle. L’imagination comme élément essentiel au développement de son esprit critique.

 

Les « Nuits Blanches », c’est un regard sur l’acte théâtral, cette machine à susciter l’imagination. C’est un jeu avec l’imaginaire des spectateurs. C’est un spectacle qui, le temps d’une représentation, brouille la frontière entre rêve et réalité.

 

Les « Nuits Blanches », c’est romantique, c’est anti-romantique, c’est drôle, comme l’humour du désespoir, et poétique.

 

Les « Nuits Blanches » est un spectacle pour adultes qui tient compte d’un public adolescent. A partir de cet âge, les amours naissent, les esprits se développent, la conscience du monde s’affirme. Par les thèmes qu’il aborde, et surtout par cette énorme dose d’humour qui sous-tend tous ses textes, le spectacle est une rencontre entre ce « vieil auteur russe » et, notamment, cette génération née avec Internet.

 

Sept comédiens – trois jeunes femmes et quatre jeunes hommes – interprètent en alternance les rôles de Nastenka et du rêveur. Depuis des mois ils se préparent mais ce soir, ils se rencontrent pour la première fois.

 

Adaptation et mise en scène Olivier Lenel

Assistante à la mise en scène Valentine Lapière

Avec (en alternance) Marie du Bled, Barbara Van Dievel, Nicolas d’Oultremont, Simon Hommé, Vincent Huertas, Mikaël Sladden

 

Le spectacle démarre à 20h. Durée : 1h15

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